La Clau
Municipales de Girona: le candidat Puigdemont place les transports au coeur du debat

Dans la bataille électorale qui fait rage à Girona en vue des municipales du 22 mai, le candidat de la coalition Convergence et Union (CiU), Carles Puigdemont, a défendu dimanche l’idée d’un grand débat sur le ferroviaire, mené avec la société civile, composée pour l’occasion d’experts, ordres professionnels et Université. Cet appel fait suite au manifeste délivré le 4 mai par 70 associations de la société civile de Girona au sujet de la gestion de l’aéroport, et l’annonce du gouvernement CiU, en place à Barcelone, de construire une gare TGV à proximité directe de l’aéroport de la ville. Soucieux du dynamisme économique de sa ville, le candidat Puigdemont s’est aussi prononcé pour la mise en place d’importantes infrastructures, dont un parking dissuasif près de ladite gare, fortement raccordé au centre-ville par des transports publics. Il a aussi évoqué l’instauration d’un système de transport ferroviaire puissant entre Girona et la Costa Brava, ou encore le dédoublement rapide de la Route Nationale II, parallèle à l’autoroute AP7.

Journaliste de métier, âgé de 49 ans, M. Puigdemont est clairement convaincu du besoin de renforcer la dynamique économique de Girona, en accord avec le gouvernement catalan, pour transformer la ville en charnière du Nord-Ouest Méditerranéen, dans un complément qu’il juge indispensable à Barcelone. Le candidat se pose ainsi plus en politique visionnaire que gestionnaire, à l’inverse de son opposante du Parti Socialiste de Catalogne (PSC), Pia Bosch, davantage affairée à consolider le pouvoir socialiste de la ville, en place depuis 32 ans. Celle-ci mène une campagne plus axée sur le terrain. La stratégie du changement impulsée par CiU pourrait être payante, au regard de la demande de la société civile de Girona envers une consolidation économique, impérieuse face à la crise.

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