La maire d’Amélie-les-bains-Palalda, Marie Costa, intègre l’Assemblée de 121 représentants du Conseil pour la République Catalane, à l’issue des élections internes organisées au sein de cette instance de vendredi 29 à dimanche 31 octobre. La première magistrate de la ville thermale du Vallespir est membre de la formation Junts per Catalunya (ensemble pour la Catalogne), présidée par Carles Puigdemont, et d’Unitat Catalana, parti politique fondé en 1986 à Perpignan.
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Le Conseil pour la République Catalane a été créé par l’ancien président catalan C. Puigdemont, actuel député européen exilé à Waterloo (Belgique). Cette structure composée d’élus et de personnes non-élues, rassemblant plus de 100.000 personnes, est l’embryon d’un État catalan scindé de l’Espagne. Son assemblée d’élus est composé de femmes à hauteur de 71,9%. Suite aux scrutin, Carles Puigdemont en est membre, tout comme la Présidente du Parlement de Catalogne, Laura Borràs.
Un État moderne, qui fuie le modèle espagnol
A la proclamation des résultats, le président Carles Puigdemont a évoqué la « radicalité démocratique” de cette instance et insisté sur son caractère pionnier : « L’état catalan ne peut pas être une copie ni même s’inspirer de l’état espagnol, car il ne fonctionne pas”.
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