L’ancien Premier ministre, Manuel Valls, a présenté sa démission du conseil municipal de Barcelone, ce mardi 31 août. Attendu en France pour prendre une place dans la team d’Emmanuel Macron, en vue de la présidentielle de 2022, cette personnalité sans métier identifié est singulièrement remplacée, à Barcelone, par la conseillère Eva Parera, qui est également députée au Parlement de Catalogne, où elle a été élue sous les couleurs du très droitier Partido Popular.
Dans un tweet, Manuel Valls se déclare « très honoré d’avoir pu servir Barcelone i d’avoir freiné l’indépendantisme ». En effet, lors des élections municipales de 2019, le soutien de l’ex-socialiste français a permis l’élection d’Ada Colau, maire marxiste-léniniste non indépendantistes Le candidat de la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), Ernest Maragall, titulaire de 21,37% des suffrages exprimés, était promis à diriger la ville.
“Il faut tout raser à Marseille”
Le retour de Manuel Valls en France est d’abord médiatique, l’intéressé ayant signé un contrat de chroniqueur sur RMC et BFMTV. Lors de sa première prestation, mercredi 1er septembre, l’ex-député de l’Essonne s’est exprimé sur Marseille, où le Président de la République, Emmanuel Macron, effectue un déplacement de trois jours. “Là-bas, il faut tout raser. Il faut tout reconstruire, il faut repeupler autrement ces quartiers” (…) mais ça demande une grande puissance de l’État”, n’a pas hésité à déclarer l’ancien élu, dont le style radical et le positionnement ambigu semblent ne pas avoir changé.
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