La Clau
Manuel Valls au bord de l’humiliation à Barcelone

L’ancien Premier ministre, Manuel Valls, parti à la conquête de la mairie de Barcelone, s’oriente vers une forte déconvenue. Avant-dernier en intentions de vote selon un sondage paru le 31 mars, le candidat qui voyait un avantage hors-concours dans son appartenance française y découvre un profond handicap. Tête de liste de l’offre politique « Barcelone, Capitale Européenne », il obtiendrait moins de 5 conseillers municipaux lors du scrutin du 26 mai. Cette étude du Centre d’Etudes Sociologiques pour le compte du site Metrópoli Abierta approche le fils de peintre de l’humiliation publique. La Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), indépendantiste est en tête avec 11 sièges, suivie de Catalunya en Comú, le parti de la maire actuelle, Ada Colau, d’obédience libertaire, crédité de 9 conseillers. Suivraient les 7 sièges du Parti des Socialistes de Catalogne et les 6 de la coalition indépendantiste centriste Junts per Catalunya. Les Candidatures d’Unité Populaire (CUP), marxistes-indépendantistes, disposeraient de 3 sièges et le très droitier Partido Popular resterait dehors.

Vers la victoire de l’indépendantiste Ernest Maragall

En novembre 2018, les sondages attribuaient 7 conseillers municipaux à Manuel Valls, puis 6 en février et 5 début mars. Sa décrue fait réagir l’intéressé sur Twitter. « Il y en a assez des Fakes News et des mauvaises combines ! Les souhaits ne sont pas des sondages. (…) Nous vous demandons de l’honnêteté et de la sérénité », répond celui qui a cru bon d’enfourcher le cheval de «Ciudadanos», la droite moderne qui refuse de condamner le franquisme, souhaite recentraliser et vise les suffrages des Catalans issus du reste de l’Espagne. Ces dernières estimations laissent entrevoir l’élection du candidat d’ERC, Ernest Maragall, frère de Pasqual Maragall, maire à l’époque des Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone.

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