La Clau
L’UMP des Pyrénées-Orientales veut un vrai programme pour les élections de 2015

L’identité du président de l’UMP, connue le 6 décembre, est l’occasion d’un appel des Jeunes Populaires des Pyrénées-Orientales. Dans un communiqué, la jeunesse de droite majoritaire a exprimé ce dimanche 21 septembre la « nécessité de préparer, dans la foulée, l’alternance au niveau local et national ». Après l’intervention de Nicolas Sarkozy ce même dimanche pour France 2, les Jeunes Pop défendent déjà un « programme de gouvernance ». Ce plan sera soumis aux élections départementales de mars 2015 et aux régionales de 2015, ces dernières visant l’ensemble territorial de 13 départements regroupant le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Les juniors espèrent éviter le scénario de 2012, illustré par une « victoire par défaut » de François Hollande. Ils souhaitent une « victoire d’adhésion », en sous-entendant une répulsion envers le candidat Sarkozy.

Sarkozy tient le leadership

Le scrutin interne de l’UMP inspire différemment les adhérents significatifs en Pays Catalan, mais Nicolas Sarkozy semble tenir la corde. Dès le mois de juin, le maire de Pollestres et secrétaire départemental du parti, Daniel Mach, réclamait le retour de l’ancien Président, au nom du « salut public« . Le 10 septembre, il a assuré l’intéressé de son « soutien sans faille« . Bruno Delmas, membre du bureau politique de l’UMP et fondateur du groupe L’Olivier, qui défend « l’union de tous ceux qui veulent en finir avec un système« , annonçait une « vraie bonne nouvelle politique », ce dimanche 21 septembre dans le quotidien L’Indépendant. Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, jugeait le retour sarkozyste « absolument nécessaire » mais le président départemental, François Calvet, ne se prononçait pas. Dans ces prises de position où la prise du parti se confond avec la présidentielle de 2017, le député Fernand Siré soutien Bruno Le Maire depuis le mois de juillet, et réprouve le retour de Nicolas Sarkozy.

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