La Clau
Louis Aliot insinue des emplois fictifs à la mairie de Perpignan

Le candidat de l’extrême droite aux élections municipales de 2020 à Perpignan, Louis Aliot, adopte la stratégie de la critique frontale envers le maire sortant. L’intéressé a déjà usé de cette approche en 2008, lorsqu’il a obtenu 10,42%, en 2009, qui l’a vu obtenir 9,42%, puis 2014, lorsque le scrutin municipal lui a offert le résultat explosif de 44,89 % au second tour face à Jean-Marc Pujol (Les Républicains). Dans un communiqué de samedi 9 novembre, l’ancien directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen dénonce « l’opacité de la gestion clientéliste de la ville en particulier concernant le recrutement de certains employés ». Cette affirmation fait suite à la présentation du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la période 2012-2018, effectuée en conseil municipal, jeudi 7 novembre. Louis Aliot pointe du doigt certaines irrégularités dans les embauches, car la mairie emploie un « Directeur général adjoint des services alors qu’un tel poste ne peut exister dans une ville de 120 000 habitants ».

18 agents municipaux ne sauraient pas à quoi il servent

Les copinages et autres mécanismes préférentiels qui seraient en vigueur place de la Loge inspirent à l’ancien vice-président du Front National la formule ravageuse « le Directeur de cabinet contrôle illégalement l’administration (…) des directeurs sont nommés en toute discrétion et sans délibération du conseil municipal ». Insinuant l’existence d’emplois fictifs placés sous la responsabilité de Jean-Marc Pujol, Louis Aliot affirme que « le Maire est incapable de justifier du travail de 18 de ses agents ».

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