La Clau
L’extrême-gauche colle au réel en présentant cinq chômeurs aux municipales de Perpignan

Auto-déclarée comme la seule offre vraiment de gauche postulant aux élections municipales de Perpignan, la liste « Une gauche de lutte » menée par Michaël Cufi, déjà présent lors du scrutin de 2008, alors seulement soutenu par la Lutte Communiste Révolutionnaire (transformée depuis en Nouveau Parti Anticapitaliste – NPA) vise à représenter la ville et son territoire par la présence de cinq chômeurs. Au cœur d’un territoire qui dépasse actuellement le nombre de 30.000 d’emploi, cette position décomplexée jouit d’une représentativité inexploitée, dans une telle intensité, par les équipes adverses. Michaël Cufi, 34 ans, présenté lui-même comme « chômeur en formation », ajoute cette fois-ci à sa candidature le soutien du Nouveau Parti Anticapitaliste, après une prise de distances envers la socialiste Jacqueline Amiel-Donat, dont il critique l’alliance avec le parti centriste Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), jugé « ultralibéral » par l’intéressé. Dans cette logique idéologique, son programme prévoit la suppression de la zone franche du quartier du Vernet de Perpignan, la gratuité des transports, et une politique volontariste de logement sociaux. L’extrême-gauche, qui avait recueilli 5,02% des suffrages en 2008, est ainsi représentée lors du scrutin par une proportion non-négligeable d’enseignants, d’ouvriers et d’employés de la fonction publique.

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