A compter du 1er juillet, la vitesse maximale sera réduite à 80 km/h sur les routes à double sens, sans séparateur central, contre 90 km/h jusqu’à présent. Cette décision gouvernementale fait l’objet d’un décret paru au Journal Officiel dimanche 17 juin. A cette occasion, la Ligue contre la violence routière liste les routes qui ont produit le plus grand nombre de tués de 2006 à 2015. Ainsi, la route la plus meurtrière des Pyrénées-Orientales est la départementale 612, titulaire de 0,268 mort par kilomètre, soit 15 personnes sur la période étudiée. Cet axe de 56 km reliant les villes d’Estagel et Elne en passant par Millas, Thuir, Trouillas et Bages, est suivi en matière de dégâts sur les vies humaines par la Route Nationale 116, Perpignan-Bourg-Madame, longue de 75 km. Celle-ci présente un taux de 0,213 tués par kilomètre, soit 16 morts.
Ce palmarès des contre-performances comporte à la suite la départementale 900, Salses-Perpignan-Le Perthus, avec un taux de décès de 0,191 équivalant à 13 disparus, pour une distance de 68 km. En quatrième position intervient la départementale 618, présente d’Amélie-les-bains à Argelès-sur-mer, par Céret et Maureillas, mais aussi de Bouleternère à Amélie-les-Bains et de Mont-Louis à Urr, entre Conflent et Cerdagne. Cette route discontinue, longue de 96 km, a produit 18 décès, soit un taux de 0,188.
