La Clau
Les Perpignanais, « cocus » par la démission de J.P. Alduy, selon les chevènementistes

Annoncée ce jeudi, la démission de Jean-Paul Alduy de son poste de maire de Perpignan et le consécutif échange de postes avec l’actuel premier adjoint Jean-Marc Pujol, continue d’attirer les foudres d’opposants à la majorité UMP de la Ville. Ce mercredi, le parti de Jean-Pierre Chevènement réagit vertement à ce changement par la voie de sa secrétaire département dans les Pyrénées-Orientales, Chantal Décosse. Dans un registre sentimental porté par un « goût d’amertume à la bouche et une infinie colère au cœur », le numéro 1 du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) en Pays Catalan juge que le remaniement municipal revient à « cocufier » les Perpignanais, avant de procéder à un amalgame entre les villes de Saint-Cyprien, Le Barcarès et Banyuls/mer, « également dirigées par l’UMP ». Le registre devient littéralement alarmiste chez le MRC, qui dénonce un « coup ultime » porté au territoire, qui devra, selon Mme Décosse, « porter longtemps (…) la honte ». L’autoritaire parti souverainiste dispose d’un seul élu au conseil municipal de Perpignan, Olivier Amiel, membre de l’opposition au sein du groupe « Nouvelle union avec la gauche » aux côtés de la PS Jacqueline Amiel-Donat.

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