La Clau
Les “Patriotes Catalans” dénoncent un “grand remplacement” dans le 66

Avec la rentrée, un nouveau mouvement politique territorial s’annonce dans les Pyrénées-Orientales, en supplément des partis politiques Oui au Pays Catalan et Unitat Catalana. Cette formation ouvertement “nationaliste catalane”, présentée par communiqué ce 15 septembre, prend pour modèle les 56,5 % de voix remportés en 2017 par les nationalistes corses. Dénommée “Patriotes catalans”, elle s’élève contre les partis siégeant à Perpignan, dont elle dénonce l’échec de “50 ans de catalanisme politique”, et place en contraste la Bretagne, le Pays Basque et la Corse, bien moins marginaux.

Opposés à Macron, Alduy, Pujol, Les Républicains etc

“Patriotes Catalans” dénonce les alliances catalanistes avec “le système clientéliste provincial (Alduy, PS, Macron, Les Verts, Les Républicains) au travers de business personnels qui méprisent le pays et les militants sincères”. Ce parti politique sans dirigeant identifié estime que la “pensée catalane végète car des hommes ont agi contre le pays, en pactisant avec les centralistes plutôt que construire l’avenir”.
Entre règlements de comptes et espoirs d’un avenir meilleur, cet entrant sur l’échiquier politique espère dépasser la droite et la gauche pour travailler sur la “décentralisation réelle”, les équipements publics, la “relance de l’économie”, la “protection et promotion de l’identité catalane” ou encore la “connexion avec la Catalogne du Sud”. Totalement neutre ? Il choisit le triptyque “racines européennes et chrétiennes, respect, décentralisation”.

La “disparition identitaire” catalane a commencé ?

Dans sa déclaration d’intentions, Patriotes Catalans insiste à ”réarmer l’idéologie catalane” face aux changements démographiques. Le processus qui chasse les jeunes du pays “vers Paris ou Toulouse“ et “nous envoie des populations qui détruisent nos modes de vie, fruit de siècles d’expérience” fait dire au parti quele grand remplacement démographique, notamment par phénomène intérieur, est un fait objectif. Nier cette évidence est un acte de mauvaise foi doublé de malhonnêteté intellectuelle. Notre disparition identitaire a commencé, nous souhaitons stopper ce processus”.

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