La Clau
Les mélenchonistes de Perpignan dénoncent une « monarchie présidentielle »

Dans le cadre de sa campagne d’action des vœux pour l’année 2022 intitulée « Vite, une 6e République pour retrouver la souveraineté populaire », le Parti de Gauche des Pyrénées-Orientales (PG 66), composante de la France Insoumise (LFI) annonce sa présence dans les rues du centre de Perpignan, mardi 28 décembre à partir de 15h. Les partisans de Jean-Luc Mélenchon prévoient d’arpenter un circuit qui empruntera la place de la Victoire (au pied du Castillet), le quai Vauban, la place Arago et la place de la République.

Pour le PG 66, il y a “urgence à mettre fin à cette monarchie présidentielle”, illustrée par “la pente autoritaire, avec les reculs des droits et des libertés démocratiques, la banalisation de la pratique des états d’urgence, la criminalisation de l’action syndicale et de la contestation”. Par la voix de Francis Daspe, son co-secrétaire départemental, la formation de gauche souverainiste dénonce un “exercice de plus en plus solitaire du pouvoir”. Elle choisit la période de l’entre deux fêtes pour se faire entendre en direct au plus près des gens. La coïncidence veut que le 28 décembre soit le jour des Saints Innocents, mais les militants entendent bien ôter toute naïveté et toute innocence à cette date, en agissant dans la rue.

“Le peuple est la solution”

Le PG 66 espère une année 2022 “qui passe par le surgissement de la révolution citoyenne” et emploie une argumentation en parfait accord avec la pré-campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, dont la première affiche indique sobrement “L’Union populaire”. Pour le PG 66, “en toutes occasions, le peuple est la solution”.

Mélenchon à 11%

Selon un sondage Elabe, paru le 21 décembre, Jean-Luc Mélenchon monte à 11% dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle de 2022. Le candidat de la France Insoumise gagne 3% par rapport à la précédente étude, réalisée par le même institut. Il « semble profiter de la période d’incertitude provoquée par l’appel à la primaire » de la candidate socialiste Anne Hidalgo, qu’il a refusée, et de « l’éventuelle candidature de Christiane Taubira », indique Elabe. Emmanuel Macron obtiendrait 26% d’intentions de vote, Valérie Pécresse à 17%, Marine Le Pen 16%, Éric Zemmour 13%, Yannick Jadot 5%, Anne Hidalgo 3%, Arnaud Montebourg à 2% et Nicolas Dupont-Aignan également 2%.

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