Après l’Assemblée Nationale, le Sénat a approuvé, jeudi 10 décembre, la « loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion ». Ce texte tolère l’inscription dans le code civil des accents sur les voyelles, et autres signes, qui n’existent pas en français, c’est-à-dire í, ó, ò, ú et l·l. Un nouvel examen à l’Assemblée nationale devrait définitivement valider cette mesure.
Cette avancée met fin aux rejets et aux contradictions, car les accents de certaines langues étrangères étaient déjà acceptés par les services d’état civil des mairies. Dans certains cas, il a fallu l’intervention de la justice pour que les prénoms catalans soient écrits sans fautes. Techniquement, l’article 9 de la loi indique que “les signes diacritiques des langues régionales sont autorisés dans les actes d’état civil”.
