La Clau
Le PS Cresta se retire du second tour des municipales de Perpignan

Sous pression depuis la proclamation des résultats du premier tour des élections municipales, le candidat socialiste à Perpignan, Jacques Cresta, annonce son retrait pour le second. Titulaire de 11,87% des voix résultat modeste mais le qualifiant pour le second tour, le député et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon effectue un choix personnel, contre l’indication du président, Christian Bourquin. En effet, ce dernier proposait dès dimanche soir une improbable « fusion républicaine » au candidat de l’UMP et de l’UDI, Jean-Marc Pujol. Cette offre, formulée sans consultation préalable de M. Cresta, aura fait long feu. Le retrait était déjà demandé par le candidat écologiste Jean Codognès, le duo présentant la liste « Place aux Perpignanais(es)! », composé par Axel Belliard et la conseillère municipale socialiste, Jacqueline Amiel-Donat. Par ailleurs, un comité pour le retrait s’était constitué ce lundi 24 mars, avec pour principale personnalité la tête de liste PS aux municipales perpignanaises de 1995 et 2001, Claude Cansouline.

Emancipation tardive de Jacques Cresta

La décision de Jacques Cresta, annoncée lors d’une conférence de presse convoquée à sa permanence de campagne, située Boulevard Clemenceau à Perpignan, fait suite à une demande générale exprimée par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault et le premier secrétaire du Parti Socialiste. Acculé par les faits, la prérogative parisienne et le projet de Christian Bouquin, le candidat Jacques Cresta aura osé, à 59 ans, désobéir à l’indication d’un mentor, dont l’interventionnisme n’aura pas produit de résultat positif. Par ailleurs, ce lundi, Jacques Cresta avait exprimé son refus de fusionner sa liste avec « Perpignan Equilibre », l’offre centriste présentée par la sans étiquette Clotilde Ripoull. Cette dernière souhaitait cette formule, dont elle aurait pris la tête.

Partager

Icona de pantalla completa