Après un tour de chauffe en juillet 2013, le candidat socialiste aux élections municipales de Perpignan, Jacques Cresta, lance sa campagne en inaugurant sa permanence, samedi 26 octobre. L’ouverture de ce quartier général, boulevard Clemenceau, est prévue en présence du président de la Région Languedoc-Roussillon et secrétaire de la section perpignanaise du PS, Christian Bourquin. La présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe, les conseillers généraux Toussainte Calabrèse et Jean-Louis Chambon, ainsi que la députée et conseillère générale Ségolène Neuville, sont également attendus. Le candidat Cresta est le premier des postulants à la mairie à présenter la panoplie complète de sa campagne, composée d’un site Internet bientôt mis en ligne, de photographies officielles et d’un slogan, « Vivement Cresta ».
Engagement critique du Parti Communiste
Dans un premier document aux allures de profession de foi, le vice-président régional, né en 1955 à Alger, décrit Perpignan comme une ville « confisquée » et « à l’abandon », soumise au « déclin » et dirigée par une « équipe usée ». Ces mots durs justifient une volonté de « reconquête » de la cité, que Jacques Cresta, en étroite collaboration avec Christian Bourquin, souhaite accomplir grâce à une « liste de large rassemblement ». L’alliance électorale en préparation inclut le Parti Communiste, qui a effectuée à ce sujet une annonce de principe, le 15 septembre. Ce 22 octobre, le secrétaire de sa section de Perpignan, Michel Franquesa, a communiqué un positionnement plus étayé, issu d’un « long débat interne » donnant lieu à une séparation du Front de gauche, au profit d’un « large rassemblement à gauche ». Mais la participation communiste à la liste Cresta ne sera pas un « alignement derrière le PS et sa politique gouvernementale », que le PCF affirme « combattre ». Il s’agira d’une adaptation à la configuration perpignanaise, démarche par laquelle le parti souhaite éviter une « situation à la Brignoles ».
