La Clau
Le Parti de Gauche 66 a déjà fait sa rentrée

En vue des prochaines échéances électorales, le Parti de Gauche des Pyrénées-Orientales (PG 66) est en avance. Mardi 20 août, une formation militante « stimulante », selon ses responsables, s’est tenue à Thuir. Cette session de travail signalant déjà la rentrée du parti a concerné les politiques communales sous le titre Le thème « Municipalités : quel avenir en commun ? ». En termes concrets, le PG 66, d’essence jacobine, refuse le «localisme municipaliste» mais reconnaît qu’il n’est «pas possible non plus de renoncer à agir au quotidien en attendant une changement de majorité nationale ou une hypothétique révolution». Chantre de la «reconquête de la souveraineté populaire», ennemi de la réforme territoriale qui «réduit drastiquement les compétences des communes», il espère, à l’issue des municipales de mars 2020, agir sur les mobilités, le pouvoir d’achat, les logements sociaux, la « préservation d’une ceinture verte » et les activités sportives et culturelles « réellement démocratisées ».

Une régie territoriale de l’eau

A l’occasion de cette journée de formation, le parti souverainiste a reçu le Languedocien René Revol, maire de la ville de Grabels. Celui-ci a été cité comme initiateur de la régie publique de l’eau qu’il a mise en place lors de son mandat de vice-président de la métropole de Montpellier. Dans les Pyrénées-Orientales, le Parti de Gauche, fondé par Jean-Luc Mélenchon, a pour responsable départemental le sociologue Mickaël Idrac, qui habite Perpignan. Ce membre de la France Insoumise est penché sur la démographie et les migrations.

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