La Clau
Le mouvement « Libres » de Valérie Pécresse arrive à Perpignan

Parmi les composantes politiques de la droite, la formation « Libres », fondée par la présidente de la région ïle-de-France, Valérie Pécresse, fait son entrée dans les Pyrénées-Orientales. Ce mouvement lancé le 18 juin prévoit d’influer sur la ligne des Républicains à l’occasion des élections européennes de mai 2019. Partie prenante du parti présidé par Laurent Wauquiez, classé plus à droite, « Libres » défend un programme façon grand écart, intitulé « Patriotes et européens ». Sa stratégie à la fois nationale et ouverte sur l’extérieur doit séduire l’électorat de droite modérée, le centre et une portion de l’extrême droite rétive à Bruxelles. En Pays Catalan, l’arrivée officielle de « Libres » se déroule jeudi 12 juillet dans une brasserie du centre-ville de Perpignan, en présence du maire, Jean-Marc Pujol, adhérent des Républicains. La représentante territoriale du mouvement est Chantal Gombert, ex-membre du Parti Républicain de Jean-Pierre Soisson, puis de l’UDF de François Bayrou et ancienne dirigeante du Mouvement Démocrate (MoDem) des Pyrénées-Orientales. Elue dès 1993 aux côtés de l’ancien maire de Perpignan Jean-Paul Alduy, actuelle maire-adjointe des quartiers Ouest, celle-ci espère mieux relier les zones urbains et les zones rurales, dans une volonté humaniste et participative.

Se positionner pour 2019 et 2020

Parmi ses propositions, « Libres ! » envisage d’augmenter le salaire minimum grâce à des économies sur les charges et de transformer l’Europe en « outil dans les rapports de force internationaux », selon Valérie Pécresse. Celle-ci espère également « débureaucratiser » notre grand pays. Au sein des Républicains, « Libres » est crédité de 63 % d’avis favorables à droite, d’après un sondage Ipsos-Le Point paru en juin. Pendant que Valérie Pécresse est envisagée comme future rivale de Laurent Wauquiez, à Perpignan, l’apparition du mouvement « Libres » peut faire office de diversion avant les élections européennes de l’année prochaine et les municipales de 2020, mais encore d’outil de positionnement pour celles et ceux qui souhaitent détenir pou conserver une fonction élective.

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