La Clau
Sénatoriales: réactions du Modem, du FN et d’EE

Les élections sénatoriales de ce dimanche 25 septembre, qui ont produit une bascule importante dans les Pyrénées-Orientales, inspirent des commentaires officiels. La porte-parole d’Europe Écologie Pays Catalan, Agnès Langevine, se « félicite de la double victoire de la gauche et des écologistes », dans une référence toute implicite à la victoire au premier tour de Christian Bourquin. Pour Mme Langevine, qui s’est exprimée par communiqué, ce dimanche soir, « Jean-Paul Alduy, sénateur UMP sorti, paie aujourd’hui le prix de son ambiguïté politique et de son échec à dynamiser des territoires soumis à de fortes pressions démographiques, sociales et environnementales ». Le détenteur, depuis 10 ans, de l’un des deux sièges sénatoriaux en représentation du territoire, a été sèchement battu par l’UMP François Calvet, lors d’un rocambolesque après-midi de second tour. En effet, l’injonction téléphonique du Palais de l’Élysée, qui a ordonné à M. Alduy, ancien maire de Perpignan, de retirer sa candidature au profit de M. Calvet, n’a pas été suivie d’effet. Au delà, le maire de Perpignan, également UMP, a appelé les grands électeurs, présents massivement dans le secteur de la place Arago de Perpignan, à voter pour M. Alduy. La loyauté, contre l’obéissance à l’étiquette, n’aura pas suffi à cette logique périlleuse.

Pour sa part, le Mouvement Démocrate a exprimé son sentiment par sa présidente territoriale, Christine Espert, selon laquelle « Une nouvelle page politique s’ouvre pour notre département ». De son avis centriste, ce scrutin dominical annonce « la fin d’un système », car le résultat « doit mettre un terme à l’affrontement Bourquin – Alduy qui a sclérosé la politique locale pendant plus de 20 ans ». Depuis l’entrée de Christian Bourquin au conseil municipal de Perpignan, en 1995, il s’est en réalité passé 16 ans, avant des péripéties dont la conclusion ne saurait survenir à brève échéance.

Enfin, le Front National des Pyrénées-Orientales s’est félicité de sa prestation, avec 27 voix au premier tour et 8 au second, un « record historique », porté par des élus qui ont eu le « courage de montrer par leur vote, leur adhésion » aux « idées patriotes » de Marine Le Pen.

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