La Clau
Le maire UMP de Perpignan salue la politique de Valls et Macron

Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, prend de la hauteur depuis son élection, doublée de la présidence de l’Agglomération Perpignan Méditerranée, en mars dernier. Sur son blog officiel, inauguré en juin, il évoque les contingences locales, les faits et les choses, mais il les dépasse, pour abonder vers l’analyse. Ce mardi 21 octobre, sur ce média animé par un rédacteur tiers, selon une contrainte ordinaire, il vilipendait Martine Aubry. Le premier magistrat, membre de l’UMP, a rappellé que les 35 heures, défendues par l’intéressée, sont la « cause première de la désindustrialisation de notre pays et de la flambée du chômage depuis plusieurs années« .

Dimanche 19 octobre, dans le Journal du Dimanche, l’ancienne secrétaire générale du Parti Socialiste exhortait le gouvernement à en « finir avec les vieilles recettes libérales ». Jean-Marc Pujol condamne ce qu’il estime être une « posture partisane interne au Parti Socialiste » et salue la stratégie de « redressement de la France » menée par le Premier ministre, Manuel Valls et le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. « Je ne partage pas leur appartenance politique », précise le maire, qui critique un « immobilisme passéiste » de Mme Aubry. Parmi les axes appréciés, il évoque « la liberté du travail, la baisse des dépenses publiques, le soutien économique des entreprises », qui sont les « seules voies pour redresser ce pays ».

Le FN évoque sans surprise la théorie « UMPS »

En réponse à cette prise de position, le conseiller municipal perpignanais Xavier Baudry a estimé par communiqué, ce même 21 octobre, que le maire « se réjouit » de la politique gouvernementale « pendant que dans les quartiers perpignanais, c’est un déferlement de violences et d’affrontements ». Cet élu, également conseiller communautaire de l’Agglomération Perpignan-Méditerranée, a cité des « affrontements place Cassanyes » et des « bus caillassés et trafic de transport urbain suspendus dans certains quartiers« , ou encore des dégradations de véhicules « à grande échelle », pendant les matchs de l’USAP, autour du Stade Aimé Giral. Il a imputé cette situation au premier magistrat, qui illustrerait une « connivence évidente (…) des états-majors UMP et PS ».

Précisions de la rédaction.
L’appréciation de Jean-Marc Pujol n’a fait l’objet d’aucune diffusion médiatique sous forme de communiqué, mais a été simplement twittée. Nous l’avons mise en lumière, car elle détonne dans un paysage politique traditionnellement clivé. Le titre « Le maire UMP de Perpignan salue la politique de Valls et Macron » retranscrit la prise de position du premier magistrat, sans y ajouter une quelconque exaltation.

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