La Clau
Le maire d’Alénya n’a plus confiance en l’Education nationale

La rentrée scolaire dans les Pyrénées-Orientales s’illustre par des ajustements de dernière minute, effectués jeudi 4 septembre. L’inspecteur académique du territoire a choisi d’ouvrir huit nouvelles classes et d’en fermer quatre autres. Les écoles élémentaires de Pollestres, Théza, Argelès-sur-Mer, Jordi Barre à Perpignan et Jules Ferry à Thuir, bénéficient d’une classe supplémentaire. Cette mesure concerne également les écoles maternelles de Latour-bas-Elne et Espira-de-l’Agly et l’école primaire de Banyuls-dels-Aspres. A l’inverse, l’école Arrels de Perpignan n’obtient pas de classe en plus, malgré des effectifs en surnombre, et une classe disparaît à la maternelle Boussiron de Perpignan, à celle de Palau-del-Vidre et dans les écoles élémentaires de Fourques et Alénya.

Le maire d’Alénya s’énerve contre le ministère

Le maire communiste d’Alénya, Jean-André Magdalou, s’insurge contre le choix de l’inspection académique, selon laquelle, estime-t-il, les fermetures sont ordonnées « parce que c’est pire ailleurs !« . Il considère que la « relation de confiance est rompue » avec le ministère de l’Éducation nationale et condamne la « logique comptable » de l’Académie de Montpellier, pour laquelle le maintien d’une moyenne à 23,5 élèves « est un luxe », alors que la reconduction d’une classe à l’école primaire de sa commune « est une priorité pour maintenir la qualité d’enseignement et un meilleur suivi pédagogique des enfants en difficultés ». La moyenne haussée à 26,85 élèves suite à la fermeture d’une classe signale un « mépris pur et simple des enfants, des familles et des enseignants ». Le premier magistrat a été élu dès le premier tour en mars dernier, lors de sa première candidure, avec 58,55 % des voix.

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