La Clau
Le Front National joue une partition classique pour les municipales de Perpignan

Le Front National joue une stratégie classique pour les élections municipales de Perpignan, prévues les 21 et 28 juin, pour figurer au second tour. Son candidat, l’influent Louis Aliot dans la direction du parti, proche de Marine Le Pen, avait réalisé un score de 12,29% au premier tour du scrutin de mars 2008, puis 10,42% au second. Fort de cette performance, habituelle depuis 1989 dans la ville, malgré une tête de liste différente à chaque occasion, Louis Aliot mène une liste « Ville libre », sans changement d’intitulé par rapport à l’an passé. Celui qui est également tête de liste FN pour le territoire « Sud-Ouest » aux élections européennes de ce dimanche 7 juin revendique à ses côtés la présence d’une quinzaine de personnes d’origine pied-noir ou descendants, et signale, suivant l’approche lepéniste selon laquelle les électeurs « préfèrent l’original à la copie », que les deux candidats rivaux, Jean-Paul Alduy (UMP) et Jacqueline Amiel-Donat (PS), mettent désormais en avant la notion de « sécurité ». Sans « star » notoire, la liste des 55 du Front National à Perpignan comprend en n°2 l’ex-conseillère municipale Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, deux agents de sécurité, une danseuse professionnelle, une diplômée de philosophie, plusieurs commerçants et 10 retraités.

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