L’été n’est pas la saison du repos pour le député UMP et maire de Pollestres Daniel Mach, qui réagit fortement aux tensions urbaines françaises, sans préciser si les événements de Grenoble ou les incidents de Perpignan sont à la source de son énervement. Ce mardi, dans un ton alarmiste, M. Mach a décrit l’hexagone comme un « territoire de véritables gangs » (…) armés jusqu’aux dents, influencés par des réseaux de grand banditisme ». Se livrant par communiqué, l’ancien président du parti de Nicolas Sarkozy dans les Pyrénées-Orientales, profondément inquiet de l’évolution des violences en territoire français, s’est risqué à décrire des « délinquants d’un nouveau genre » qui « se comportent comme des étrangers ». Encourageant l’Etat à un « durcissement sévère des sanctions », Daniel Mach joue à fond la carte sécuritaire et demande des « sanctions alourdies » pour les « Français d’origine », l’expulsion des « délinquants étrangers », et la privation de nationalité française pour les « délinquants naturalisés français ». Prévoyant, sans cela, une situation qui pourrait « mettre en péril l’équilibre de notre société française », M. Mach, qui incarne ici l’aile dure de l’UMP, prévoit « d’intervenir auprès de la présidence de la République » au sujet de la montée des violences urbaines.
