La Clau
Le 3ème quai de Port-Vendres entre en campagne cantonale

Bien que le Conseil Général des Pyrénées-Orientales via ses deux derniers présidents, défende l’idée d’un troisième quai de commerce pour le port de Port-Vendres, le socialiste Michel Moly reste discret sur le sujet. Le maire de Collioure depuis 1989 et conseiller général du canton de la Côte Vermeille depuis 1998, ne semble pas en faire sa priorité. L’élu évoque surtout ses priorités en cas de réélection, c’est à dire la pêche, la vigne, la Santé, la reconstruction de la digue de Cerbère détruite par la mer, le Laboratoire Arago de Banyuls, ou encore la future caserne des pompiers de Collioure et Port-Vendres. Et à peine le troisième quai.

De son côté, le candidat UMP et maire de Port-Vendres, Jean-Pierre Roméro, ne semble guère plus enthousiaste et semble miser davantage sur le développement touristique que l’activité portuaire. Mais d’autres candidats du canton replacent ce projet au centre des débats. Ainsi, le journaliste politique Guillaume Clavaud, qui représentera Europe Ecologie-Les Verts, qualifie l’hypothétique quai d’électoraliste, et préconise la pérennisation des emplois actuels sur le port, avec un complément fourni par l’activité touristique. Le candidat écologiste se demande s’il est « illusoire de penser que la croisière et la grande plaisance peuvent s’épanouir dans un port de Port-Vendres rénové, avec une zone de carénage ad hoc, avec un accueil digne de ces touristes à fort pouvoir d’achat ? ».

Sur ce même sujet lié aux infrastructures, une personnalité du Front de Gauche, Philippe Galano, préfère la combinaison entre le trafic portuaire et le rail. Dans un communiqué en date de jeudi, il cite un « enjeu stratégique et écologique face au tout camion ». Le conseiller régional honoraire du Languedoc-Roussillon et conseiller municipal de la ville de Cabestany avertit aussi, sans hésiter, d’une « catastrophe économique et y compris écologique » qui consisterait à « restreindre le potentiel d’un tel lieu pour plaire au lobby bobo » et à « quelques habitants » éloignés des « préoccupations » du territoire.

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