La Clau
La Perpignanaise Sanchez-Schmid, eurodéputée de l’année

La Perpignanaise Marie-Thérèse Sanchez-Schmid a été élue eurodéputée de l’année 2014, mardi 18 mars, dans le cadre du palmarès annuel de la publication britannique Parliament Magazine. Distinguée dans la catégorie « Développement régional » pour son action, combinant le terrain et les arcanes parlementaires, en matière de coopération transfrontalière, la conseillère municipale UMP de Perpignan est également saluée pour son rapport consacré à l’interopérabilité ferroviaire, établi en 2013. Elue perpignanaise depuis 1993, députée européenne depuis 2009, Marie-Thérèse Sanchez-Schmid fait partie de la liste présentée aux électeurs par le maire sortant, Jean-Marc Pujol, aux municipales imminentes. Elle a reçu le prix communautaire des mains de Máire Geoghegan-Quinn, Commissaire européen en charge de la recherche, de l’innovation et de la science, avant de le dédier à tous les « concitoyens français d’Aquitaine, de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon » qui lui ont « fait confiance et élue député européen » il a 5 ans, selon ses première déclarations. Confrontée à l’exercice pédagogique qui consiste à devoir expliquer l’Europe à tous, l’eurodéputée a reconnu qu’il s’agit d’une entité géographique et politique « perçue comme lointaine et distante » et que « les électeurs ne savent pas vraiment en quoi consiste notre travail ». L’ancienne professeur d’anglais a reconnu les « problèmes concrets de concurrence, de dysfonctionnement, de méfiance que pose parfois l’intégration européenne », avant de défendre une « Europe pragmatique, ambitieuse et utile ».

Une 3e place sur la liste UMP aux élections européennes

Réputée vigoureuse, cette personnalité présente à 56 ans une somme d’atouts assortie d’une expérience permettant l’accès à la troisième place de la liste « Grand Sud » présentée par son parti aux élections européennes, prévues le 25 mai. Sur cette offre politique menée par l’ancienne ministre Michèle-Alliot Marie, la position n°3 est éligible, mais son attribution tarde à être connue. La commission des investitures de l’UMP hésite à l’octroyer à la navigatrice Maud Fontenoy, poussée par Nicolas Sarkozy, tandis que la deuxième place est garantie pour l’eurodéputé sortant Franck Proust, premier adjoint au maire de Nîmes, illustré en janvier dernier dans la défense du projet de TGV Perpignan-Montpellier.

Partager

Icona de pantalla completa