Le maire de Perpignan, Louis Aliot, a pris position ce lundi 28 février contre l’invasion russe en Ukraine : « La Ville de Perpignan déplore et condamne l’agression russe contre la souveraineté de l’Ukraine », assure un communiqué qui dénonçant un « acte extrêmement grave » qui « met aujourd’hui en péril la sécurité européenne et l’équilibre économique de notre continent ». L’équipe majoritaire d’extrême droite, conduite par le Rassemblement national (RN), affirme que la capitale du Roussillon « se tient aux côtés du peuple ukrainien et de tous les défenseurs de la paix ». Elle indique que « Perpignan proposera sa solidarité envers tous les réfugiés ukrainiens qui choisiraient notre ville comme terre d’accueil ».
Pour appuyer sa démarche d’appui au pays libéré de l’URSS en 1991, la ville adopte en nocturne les couleurs du pays attaqué, le jaune et le bleu. Le drapeau ukrainien est ainsi représenté sur la loge de mer, sur la façade du Castillet et sur la passerelle du Théâtre de l’Archipel.
Aliot invité par Poutine en 2018
Le positionnement de L. Aliot et de la Ville de Perpignan rompt avec le soutien manifesté physiquement par Louis Aliot au président Vladimir Poutine il y a tout juste quatre ans. En effet, plusieurs membres du Front national (FN) avaient honoré l’invitation du Kremlin à venir observer le déroulement de l’élection présidentielle russe, le 18 mars 2018. Vice-président du FN, L. Aliot avait parcouru un bureau de vote du centre de la capitale russe lors de cette journée de vote donnant lieu au quatrième mandat de V. Poutine. Auparavant, Marine Le Pen avait été reçue par le dirigeant russe, en mars 2017, en amont de la présidentielle française.
