Le vice-président du Rassemblement National (RN), Louis Aliot, est mis en examen pour «détournements de fonds publics», après requalification de sa mise en examen, en décembre 2017, dans le cadre de l’enquête sur les assistants d’eurodéputés de son parti. Selon d’actualités Médiapart, ce glissement a été signalé jeudi 25 octobre au candidat d’extrême droite aux municipales de 2020 à Perpignan, lors d’une convocation par les juges d’instruction. Après Marine Le Pen et le député européen Bruno Gollnisch, l’Ariégeois est le troisième dirigeant du RN sujet à un telle surprise judiciaire. En décembre dernier, il avait été mis en examen pour « abus de confiance » dans l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires. Il avait répondu aux questions d’un juge du pôle financier, au sujet de l’emploi, de juillet 2014 à fin février 2015, de son assistant Laurent Salles.

Par ailleurs, le site d’informations fondé par Edwy Plenel croit savoir que le parquet de Perpignan aurait une enquête préliminaire sur des soupçons d’emploi fictif concernent un autre assistant de M. Aliot, Mohamed Bellebou, qui réfuterait la nature virtuelle de cet emploi. Cette démarche aurait été entamée il y a moins d’un an.

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