La Clau
La justice administrative donne raison à Pujol sur le Théâtre municipal de Perpignan

La mairie de Perpignan est sujette à une critique au sujet de la transformation de l’ancien théâtre municipal en site universitaire. Depuis 2017, l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Artistique et Historique Roussillonnais (ASPAHR) s’oppose à ce projet en vertu de la préservation architecturale de l’intérieur des lieux. Mais le Tribunal Administratif de Montpellier (TA) vient de rejeter une requête présentée par ce groupe, présidé par l’universitaire Jean-Bernard Mathon. A l’origine, l’ASPAHR estimait « qu’il y a urgence à suspendre l’exécution des travaux d’aménagement intérieur du théâtre » pour éviter un « dommage irréparable ». Dans ses conclusions, révélées mardi 26 mars, le juge des référés ne voir aucun « doute sérieux sur la légalité de l’arrêté attaqué ».

Une «croisade» contre le maire avant les municipales de 2020?

Dans un communiqué de ce même 27 mars, le maire, Jean-Marc Pujol, invite l’association « à méditer à partir de cette décision de justice ». Il insiste sur l’effort municipal pour « redynamiser le centre-ville de Perpignan, et ce dans le strict respect de son patrimoine, de son histoire, de son identité et (…) de ses habitants ». J.P. Pujol dénonce une «croisade» en amont des élections municipales de mars 2020, pour «mettre en scène» un futur scénario électoral. Cette stratégie serait effectuée en « totale méconnaissance des choses et inexpérience du terrain, et aussi en contradiction avec les réelles attentes de la population ».

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