La Clau
La jeune garde du FN catalan outrée par la marseillaise sifflée

La polémique qui enfle après les sifflements de la marseillaise, mardi soir au Stade de France, en région parisienne, lors de la rencontre de football France-Tunisie, ulcère la jeune garde frontiste du Pays Catalan. Julien Leonardelli, responsable du Front National de la Jeunesse 66 et n°5 de la liste municipale menée par Louis Aliot en mars dernier, s’indigne par communiqué à l’endroit des siffleurs : « ces individus ont insulté notre Patrie et tous nos anciens qui sont tombés pour la préserver », puis, en référence au match France-Algérie d’octobre 2001, qui avait connu le même sort, condamne des « troubles qui interviennent à chaque rencontre avec un pays du Maghreb » de la part de « Jeunes français d’origines nord-africaines qui n’ont eu qu’une éducation : détester la France et ne pas s’intégrer ». S’en suit une prévisible référence à une « immigration incontrôlée et surtout non assimilée ». Dans la droite ligne de la stratégie de Marine Le Pen visant à considérer la pluralité française à la seule condition d’adhérer au projet national, l’étudiant en école de commerce indique « Je suis (…) fier de mes origines, mais par-dessus tout fier d’être Français ».

Partager

Icona de pantalla completa