La Clau
Jean-Paul Alduy redevient maire de Perpignan, pour une « économie transfrontalière »

Ce dimanche matin, lors d’une cérémonie inhabituelle, M. Bernard Bacou, le président de la « délégation spéciale » mise en place par l’Etat, a installé le nouveau conseil municipal de Perpignan, qui a lui-même élu maire Jean-Paul Alduy, à bulletin secret. Avec 43 élus sur les 55 que compte l’assemblée, M. Alduy, plus fort que jamais, devrait avoir les coudées franches lors de ce cinquième mandat écourté, qu’il annonce être le dernier, tandis que les neuf élus menés par la socialiste Jacqueline Amiel-Donat et les trois de la liste du divers gauche Jean Codognès promettent de participer aux délibérations et aux votes. Après une « panne » de deux mois et demi, la recherche de solutions au marasme économique, qui rapproche les trois ex-candidats, devrait s’établir sur une plateforme commune : M. Alduy s’accorde avec Mme Amiel-Donat sur l’idée d’une Agence de Développement Economique, et avec M. Codognès sur des commandes publiques, en appui au secteur du BTP. Ce nouveau mandat, jusqu’en 2014, repose sur l’achèvement du plan amorcé par M. Alduy en 1993, consistant au désenclavement de Perpignan par une « économie transfrontalière », selon ses mots, portée par l’ouverture de la Ligne à Grande Vitesse Perpignan/Figueres/Girona/Barcelone en 2012.

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