La Clau
Jean-Marc Pujol présidera Perpignan Méditerranée

Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, successeur de Jean-Paul Alduy en 2009, s’est offert avec succès sa première élection, dimanche 30 mars. Ce scrutin en précède deux autres, dont le premier conduira à sa validation, en conseil municipal, par les 43 élus de la liste « Perpignan pour tous », ce vendredi 4 avril. Mais la seconde échéance, celle de la mise en place de la nouvelle présidence de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), comportera aussi la présence de Jean-Marc Pujol, qui a modifié son choix ce mardi 1er avril. Jusqu’à présent extérieur à cette démarche, celui-ci s’est fait rapidement à l’idée de sa candidature, recommandée par l’UMP des Pyrénées-Orientales, qui constate pour lui une haute probabilité mathématique de l’emporter. En face, les candidats pressentis sont Jean Vila, maire de Cabestany et membre du Parti Communiste, et Louis Aliot, bientôt chef de l’opposition à Perpignan au nom du Front National.

La prudence de Romain Grau

Homme de l’unanimité au centre et à droite, voire au centre-gauche, titulaire d’un succès électoral qui a focalisé l’attention des appareils politiques, Jean-Marc Pujol devrait présider PMCA aux alentours du 14 avril. Calculette en main, sa candidature a été conclue lors d’une réunion spéciale tenue au siège de l’UMP des Pyrénées-Orientales, sous la présidence du sénateur-maire du Soler, François Calvet, lui-même pressenti, il y a quelques semaines encore, comme candidat à la présidence. Ce rendez-vous a également mobilisé le secrétaire, Daniel Mach, tandis qu’était éludée une candidature du futur premier adjoint de Perpignan, Romain Grau. Le benjamin du centre et de la droite territoriaux, poussé par Jean-Paul Alduy, a eu la prudence de laisser faire ce dernier, sans approuver ni réprouver. L’épisode politique en cours est important, car il s’agit de renouveler la gouvernance de la plus grande institution intercommunale du Pays Catalan, dotée d’un budget annuel de 350 millions d’euros.

Réactions :
Jean-Paul Alduy : « A-t-on déjà oublié la colère de nos concitoyens exprimée dans les urnes ?« .

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