La Clau
Jacqueline Amiel-Donat, fragilisée à Perpignan, cherche appui ailleurs

Dans une stratégie qui rappelle une Ségolène Royal en quête de sympathies socialistes au bout du monde, rendant visite en 2007 à la présidente chilienne ou accueillant le président espagnol Zapatero, Jacqueline Amiel Donat fait fonctionner son téléphone et garnit son agenda. Dans l’attente d’être fixée, à la rentrée, sur d’éventuelles nouvelles élections municipales à Perpignan suite à l’affaire de la « chaussette », la brillante agrégée de droit, ancienne protégée de l’ancien maire Paul Alduy et candidate de la « Nouvelle union avec la gauche » au dernier scrutin, trouve appui chez certains élus socialistes à l’aura certaine. Après avoir rompu le pain avec Pierre Cohen, maire de Toulouse, le 2 juillet, Mme Amiel-Donat tenait hier, jeudi, à l’Hôtel Mercure de Perpignan, une conférence de presse avec le député de l’Aude Jean-Claude Pérez, candidat aux municipales de Carcassonne, également auteur d’un recours. Prévoyant de rencontrer le maire socialiste de Barcelone, Jordi Hereu, aujourd’hui vendredi 18 juillet dans la capitale catalane, la candidate de gauche rencontrera Hélène Mandroux, maire de Montpellier, vendredi prochain. Cette recherche de soutiens « ailleurs » semble confirmer le délitement « ici » du groupe d’opposition gauche-Modem à la Mairie de Perpignan, en perte d’accointances… momentanément.

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