La Clau
Georges Frêche tente d’éteindre l’incendie verbal de Perpignan

Dans une « déclaration » communiquée ce vendredi soir, le président du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, souhaite éteindre l’incendie déclenché par la révélation de son propos invoquant une condition d’« esclaves » imposée, dans une référence implicite aux ex-maires Jean-Paul Alduy et Paul Alduy, aux habitants des « quartiers délabrés » de Perpignan, rappelant le « tiers-monde ». Ouvrant résolument les hostilités dans une campagne électorale dont le résultat incertain favorise les tensions, M. Frêche indique « les mots que j’ai prononcés à Perpignan ce mercredi choquent le clan Alduy » et se déclare choqué par « l’insalubrité dans laquelle vivent bon nombre de Perpignanais ». Edulcorant ses déclarations de mercredi, le patron régional indique « les comparaisons historiques aident à rendre lisibles les injustices masquées de notre temps », avant de citer Tocqueville dans ses écrits sur « le lien entre l’esclave et son maître ». Ce rattrapage se conclut par « En présence de Jacqueline Amiel-Donat, tête de liste de la gauche, et de Christian Bourquin, président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, je me suis engagé à tout faire pour que ces Perpignanais retrouvent au plus vite leur dignité d’homme et de femme ».

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