La Clau
Frêche II souhaite affronter le monde depuis Montpellier

Ce vendredi matin, Georges Frêche a été réélu président de la Région Languedoc-Roussillon avec 44 voix, contre 13 voix pour l’UMP Raymond Couderc et 10 voix pour la FN France James, dans un simple report des voix des colistiers désignés lors des élections régionales, envers leurs têtes de liste. Rassembleur dans son intention, le président divers gauche a souhaité, lors de son allocution, agir en « associant le plus largement possible l’ensemble des Conseillers Régionaux aux débats et aux décisions ». Il a surtout affirmé l’intérêt de « gagner les enjeux » face aux « logiques » de la mondialisation qui « font rage ». Reprenant l’envergure planétaire qu’il a largement développée lors de sa tournée médiatique parisienne, ce mercredi, Georges Frêche a insisté sur une « politique de grands travaux », citant la Ligne à Grande Vitesse et le Haut-Débit Internet, nécessaires à une « économie non délocalisable », apte à affronter la « géopolitique du monde ». Cette intervention ambitieuse, appelant une « économie de la matière grise et de l’intelligence » pour une « prospérité nouvelle » du Languedoc-Roussillon, laisse un point d’interrogation sur le rôle du Pays Catalan dans le concert régional, face à une position, périphérique à Montpellier, qui reste un handicap historique.

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