La Clau
Frêche et Bourquin dénoncent un « manque de policiers »

Le président de la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, et son vice-président, Christian Bourquin, également président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, ont dénoncé ce vendredi matin une « absence de résultats de la politique de sécurité du gouvernement ». Selon les deux hommes, qui ont effectué cette déclaration en séance du Conseil Régional, à Montpellier, le bilan des actions menées par l’Etat pour la « sécurité des citoyens » est exempt de « données statistiques fiables ». Le tandem de gauche sans étiquette a visé le chiffre « alarmant » de 9000 postes de policiers supprimés depuis 2007 sur l’ensemble du territoire français, réduction qui « touche pleinement » la région Languedoc-Roussillon, en particulier l’été, lorsqu’elle reçoit des « millions de touristes ». Jugeant que « les incidents dramatiques de ces derniers jours démontrent l’urgence de créer des postes de policiers », le président et le vice-président régionaux ont tenu à rapporter un « silence gêné » des membres du groupe UMP de l’assemblée régionale après l’exposé des dangers de « cette violence ». Avant l’été, cependant, la préfecture des Pyrénées-Orientales a relevé à Perpignan un recul de 20,77 % de la « délinquance de proximité » mais une hausse de 4,15 % de la « violence aux personnes », de janvier à mai 2010, par rapport à 2009.

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