Le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche et le maire-Sénateur UMP de Perpignan viennent d’avoir quelques frictions. En effet, le quotidien L’Indépendant titrait hier « Alduy donne une image désastreuse de Perpignan » en raccourci d’une interview de M. Frêche qui déclarait à propos de M. Alduy « On le voit plus. Je pense qu’il va perdre la ville alors qu’elle était imperdable il y a un an. Ça donne une image désastreuse de Perpignan ». Hier après-midi, M. Alduy réagissait en affirmant que le journal concerné « met en scène Georges Frêche et lui soutire avec insistance des jugements à (son) encontre ». M. Alduy insiste sur le média, qui « parle dans cette interview de « l’affaire des chaussettes », de l’incarcération de Jacques Bouille (maire de Saint-Cyprien), mais non pas de la re-condamnation pour fraude et faux en écriture de son « ami » Bourquin (président du Conseil Général catalan et ex-poulain de M. Frêche ». Rétorquant « on me voit partout à Perpignan » et qu’« il faut être affalé dans son bureau Montpelliérain pour ne pas (le) constater », le maire se souvient que son contradicteur est « condamné puis exclu du Parti Socialiste » et conclut « M .Frêche s’est construit, en vieillissant, une image de provocateur et d’humoriste ».
