L’annonce de lourdes peines de prison pour les hauts responsables politiques et sociaux indépendantistes catalans, lundi 14 octobre, entraîne une première série de mobilisations. Des émeutes urbaines sont observées sous forme de barricades de feu et d’affrontements entre manifestants et forces de police à Barcelone, Girona, Lleida, Tarragona i Manresa. Ce mercredi soir, de nombreuses artères de la capitale catalane étaient le théâtre de scènes de chaos et d »affrontements. Les protestataires étaient munis de cocktails Molotov et projectiles variés, certains lançant des engins pyrotechnique sur un hélicoptère de la police catalane, les Mossos d’Esquadra. A Tarragona, un homme a été renversé par un fourgon de police, tandis que les manifestants de Girona et Manresa recevaient la charge des mêmes forces de l’ordre.

«Tsunami Democràtic», nouveau mouvement pacifique

La sentence de la Cour suprême espagnole suscite également une grande marche, partie de cinq villes, convergeant vers Barcelone. Des interruptions de circulation sont notamment à prévoir sur l’autoroute AP-7, entre Girona et Barcelone. Cette démonstration de force pacifique, avec une arrivée prévue ce vendredi 18 octobre, est coordonnée par les organisations Assemblée Nationale Catalane (ANC), Òmnium et Comités de Défense de la République (CDR). Pour accompagner le mouvement et gagner en efficacité, la nouvelle structure « Tsunami Democràtic » est en action. Cet outil de mobilisation, particulièrement actif sur les réseaux Telegram, Instagram et Twitter, affiche les principes « droits, liberté, autodétermination ».

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