La Clau
En Pays Catalan, 4155 adhérents à l’UMP, 2100 au PS

Malgré des effectifs difficiles à vérifier, les principaux partis politiques instaurent dans les Pyrénées-Orientales des rapports de force certains. La première formation en matière d’adhérents est l’UMP, forte de 4155 inscrits, selon un comptage officiel communiqué le 13 novembre par son président de comité territorial, François Calvet. Le parti de la droite majoritaire est suivi du Parti Socialiste, dont le congrès départemental du 21 octobre a permis à son premier secrétaire fédéral et député, Jacques Cresta, de revendiquer 2100 adhérents. Le parti d’Harlem Désir capitalise l’accession de François Hollande aux plus hautes responsabilités françaises, en relançant son pouvoir se séduction, selon une mécanique habituelle.

500 adhérents à la fondation de l’Union des Démocrates et Indépendants

Le quatrième parti du Pays Catalan en nombre d’adhérents, après le Front National et son volume considérable de 1100 adhérents, est l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) de Jean-Paul Alduy et Jean-Louis Borloo. Ce parti de centre-droit, fruit de l’union du Parti Radical et du Nouveau Centre, jouit d’un capital sympathie de 44% à l’échelle hexagonale, contre 42 % pour l’UMP, selon un sondage publié le 11 novembre par le Journal du Dimanche. Désormais rejointe en Roussillon par certains éléments du Mouvement Démocrate de François Bayrou, leader politique qui révélait le 12 novembre ne pas souhaiter rejoindre cette nouvelle composante de l’échiquier politique, l’UDI rassemble 500 adhérents dans les Pyrénées-Orientales. Lors de la fondation de sa fédération territoriale, fin novembre à Perpignan, l’effet de la nouveauté devrait jouer, ajouté à un éventuel transfert de certains militants déçus de l’issue des élections internes de la présidence de l’UMP, disputées par François Fillon et Jean-François Copé.

Sur le même territoire, le Front National, qui procède à une organisation de ses relais militants, entend ravir ce statut de parti d’alternative, avec la difficulté historique de ne pas parvenir à promouvoir ouvertement des personnalités adhérentes, hormis son vice-président, Louis Aliot. Par tradition, le parti populiste partage avec le Parti Communiste une forte opacité en termes de nombre d’adhérents.

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