La Clau
Dynamite à Port-Vendres: Europe Ecologie dénonce la « gouvernance » du Pays Catalan

En cours depuis août 2009 mais à peine révélé cette semaine, le transit mensuel de quantités industrielles de dynamite par le port de Port-Vendres, par route puis par mer, suscite la critique de la liste Europe Ecologie dans les Pyrénées-Orientales, engagée pour les élections régionales. Un navire, le « Lady Rosemary », affrété à Marseille, utilise en effet régulièrement le Pays Catalan, chargé de matériaux explosifs de fabrication « Nobel-Bozel ». Au-delà de l’ironie économique, car l’usine « Nobel-Bozel » de Paulilles, sur le territoire communal de Port-Vendres, a fermé ses portes en 1984, la liste menée en Pays Catalan par Agnès Langevine, juge que le transit « tenu secret » de cette « bombe à retardement » pose la question de la « gouvernance » du département des Pyrénées-Orientales. Elle invite pour cela le préfet de Perpignan, Jean-François Delage, tout comme le président du Conseil Général, Christian Bourquin, à aviser au plus vite « les populations et les élus ». Jean-Pierre Roméro, maire de Port-Vendres, a lui-même pris connaissance cette semaine de cette activité dangereuse, dans une ville dont la mémoire collective reste imprégnée de plusieurs accidents mortels survenue à l’usine de Paulilles, dont le dernier, en 1958, a fait un mort et quatre blessés graves.

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