La Clau
Derniers coups bas dans les élections municipales de Perpignan

La réélection de Jean-Paul Alduy, soutenu par l’UMP, au poste de maire de Perpignan, sur le score sans appel de 53,54%, le plus fort de sa carrière politique, conclut quinze mois d’instabilité, et, pour les derniers jours, de coups bas, créant une lassitude possiblement traduite dans les urnes, ce dimanche, par le volume considérable de 4% de vote blanc. La semaine dernière, trois faits ont ainsi démontré la persistance d’une ambiance nauséabonde, le premier, mardi dernier, manifesté par la démission de deux colistiers du dissident PS Jean Codognès, dans un revirement, trop inattendu pour être neutre, qui a manqué de priver la liste centre-gauche de second tour. Vendredi, une information selon laquelle une colistière de M. Alduy, ingénument collectionneuse de documents électoraux, avait été surprise en possession d’une dizaine de bulletins de vote portant le nom de son favori, le dimanche du premier tour, faisait étrangement le tour de France, dans des interprétations au parfum de « chaussette ». La nuit suivante, un tract anonyme, très dur envers M. Alduy et le procureur de la République Jean-Pierre Dreno, était distribué à Perpignan, avant l’ouverture d’une enquête par la police. Autant de faits, supposément graves, dont les prolongements, qui dépassent le cadre politique, peuvent faire perdurer l’ambiance des derniers mois.

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