La Clau
Commerce en crise à Perpignan: CDC vise la préfecture

Pour limiter la désertion commerciale du centre-ville de Perpignan, la mairie sollicite actuellement le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC). Ce dispositif prévu par le ministère de l’Economie permet d’acheter des murs commerciaux pour les rénover et les mettre en location, à prix avantageux. La mairie, qui assume seulement 1% du prix, s’est engagée sur cette voie jusqu’en 2015. Cette solution d’aide publique «sera impuissante face à la multiplication des grandes surfaces», estime Convergence Démocratique de Catalogne (CDC). Dans un communiqué, le parti centriste juge que la crise du commerce perpignanais est provoqués par les mastodontes de la grande distribution en tout genre, «concurrents sans âme» qui «assèchent le coeur de ville et de villages».

Une fatalité administrative ?

CDC vise la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC), composée de maires et de représentants du corps préfectoral, sous la direction de la préfecture des Pyrénées-Orientales. Cette structure serait la vraie responsable, car elle seule valide les demandes d’installations commerciales, le plus souvent en périphérie des communes. Le parti catalan dénonce le silence des grands élus «face au sanctuaire préfectoral» et prédit l’échec de la politique de la Ville de Perpignan si aucune «prise de conscience» ne se produit.

Le député J. Cresta vise les maires

Sur ce même thème, le député socialiste des Pyrénées-Orientales indiquait tout de go «il faut bloquer les centres commerciaux», dans le journal Le Parisien du 10 octobre. Il soulignait «Les CDAC sont le théâtre de marchandages entre élus locaux. Il faudrait encadrer leur fonctionnement pour bloquer les projets de centres commerciaux qui prolifèrent partout».

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