La Clau
Comme le FN, le MRC prépare la bataille de 2012 depuis le Pays Catalan

A moins d’un an de la prochaine élection présidentielle française, les diverses formations politiques se préparent activement, et les Pyrénées-Orientales semblent être particulièrement concernées par la mise en place de diverses stratégies. Cette fois, il ne s’agit pas de communication ou de slogans du publiciste catalan Jacques Séguéla, mais d’actions préparatoires, inhérentes aux partis. Tout d’abord, le Front National, dont la présidente, Marine Le Pen, a quasiment lancé sa campagne lors d’un meeting tenu le 11 mars à Bompas dans le cadre des élections cantonales, est à la manoeuvre. Les axes défendus par le parti sont largement définis par son vice-président et en charge du projet, Louis Aliot, désormais bien enraciné électoralement à Perpignan.

Ailleurs sur l’échiquier politique, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) peaufine aussi sa stratégie pour 2012, depuis le Roussillon. Déjà, en février dernier, le conseiller municipal perpignanais Olivier Amiel endossait le rôle de “M. Culture” du parti chevènementiste. Désormais, c’est au tour de Robert Folcher, conseiller municipal MRC de Perpignan et Contrôleur Général Honoraire de la Police Nationale. Cet intime de l’ancien ministre de la Défense, à la réputation souverainiste, a d’ores-et-déjà entamé une conquête de sympathies, en vue des élections sénatoriales du 25 septembre prochain, mais surtout à l’approche du premier tour de l’élection présidentielle du 22 avril 2012. M. Folcher est déjà parti en quête de parrainages d’élus au près des 226 maires du département des Pyrénées-Orientales, pour une éventuelle candidature de Jean-Pierre Chevènement. Celui-ci juge sa présence dans la bataille comme une « nécessité inéluctable ».

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