La Clau
Catalogne: Madrid organise le front anti-indépendantiste

Le «oui» à l’indépendance de la Catalogne était clairement identifié aux élections du 27 septembre. Les listes «Junts pel Sí» (ensemble pour le oui) et Candidatures d’Unité Populaire (CUP) ont incarné ce choix, majoritaire au Parlement de Catalogne. Le bloc du «non», composé par certaines autres candidatures, mais pas toutes, ne s’est pas présenté au scrutin en tant que tel. Mais l’installation des 135 députés de la chambre catalane, lundi 26 octobre à Barcelone, a éclairci l’échiquier politique, dans un Parlement désormais binaire, à quelques élus près. Ce vendredi 30 octobre, un accord a été noué à Madrid entre les partis anti-indépendantistes, autour du Premier ministre et président du Partido Popular, Mariajo Rajoy. Le chef du gouvernement espagnol souhaite défendre «l’unité» de l’Espagne face à «pire attaque» reçue par la Constitution espagnole. Autour de lui, le Parti Socialiste et Ciudadanos (Citoyens), centre-droit centraliste, s’engagent à additionner leurs efforts.

Podemos reste à l’écart

La question politique catalane comporte maintenant deux blocs nets, mais celui du non, soudé à Madrid plus qu’à Barcelone, ne comporte pas la gauche radicale Podemos. Son leader Pablo Iglesias, reçu par M. Rajoy, propose de reconnaître le caractère national de la Catalogne et d’autoriser un référendum. Cette option est écartée de la stratégie madrilène.

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