La Clau
Casse-tête et rapports de force au PS des Pyrénées-Orientales

Comme annoncé lors de la campagne des élections régionales, le destin des décideurs socialistes restés fidèles à Georges Frêche doit être réglé par une « mission dialogue et rénovation », lancée le 13 avril par le Bureau National du parti, à Paris. L’exclusion du premier secrétaire fédéral en Pays Catalan, Jacques Cresta, entraîne l’intérim de la trésorière territoriale, Marie-Pierre Sadourny Gomez, leader du PS à Saint-Cyprien. Mais celle-ci, restée officiellement socialiste, a relayé la campagne menée par Christian Bourquin, véritable maître au parti dans les Pyrénées-Orientales, sous l’ombrelle de Georges Frêche, et n’a pas encore investi son rôle de remplaçante. Pour compliquer la compréhension de la situation, l’ancien secrétaire fédéral, Jacques Cresta, a utilisé un en tête du Parti Socialiste, ce vendredi, pour s’exprimer sur le thème des retraites. L’application de la « mission » fixée par Paris s’avère être un casse-tête dans lequel la personnalité, officiellement socialiste, désormais la plus célèbre du Pays Catalan, Jacqueline Amiel-Donat, chef de l’opposition PS à la mairie de Perpignan, est une pièce maîtresse. Celle-ci, coincée entre la légalité parisienne et les rapports de force catalans, a pour tâche d’inventer elle-même la formule de réconciliation.

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