Le second tour des élections cantonales partielles du secteur de la Salanque, au nord des Pyrénées-Orientales, suscite la rage du Parti Communiste envers le Parti Socialiste. Le PCF, qui déplore l’absence d’un quelconque offre « de gauche » ce dimanche, rappelle les 7,21 % de son candidat au premier tour, dans un canton qu’il juge « totalement phagocyté par la droite et les manœuvres politiciennes ». Les communistes regrettent « l’attitude du Parti Socialiste, qui en investissant un candidat de droite, Joseph Puig, ne permet pas au seul candidat de gauche de se maintenir face à Alain Got ». Pour le PCF, qui s’abstient de donne toute consigne de vote, annonce des conséquences « désastreuses dans la bataille politique que la gauche doit mener ensemble », dans le cadre d’une stratégie applicable à d’autres scrutins, à Perpignan ou ailleurs. Cette prise de position survient en conséquence au ralliement du PS catalan, dès le premier tour de ces cantonales, au candidat du Mouvement Démocrate, Joseph Puig. Cette décision inédite en Pays Catalan, qui signale une ouverture socialiste vers le centre, est celle de la direction du parti, confiée à sa trésorière, Marie-Pierre Sadourny-Gomez, suite à la suspension de son dirigeant Jacques Cresta, supporter de Georges Frêche.
