La Clau
Bureaux de Perpignan à Girona: un « détricotage de la France » selon le FN

L’ouverture, en 2010 à Girona, de bureaux de la Communauté d’Agglomération Perpignan-Méditerranée, après le déménagement des services établis en 1993 à Barcelone, n’est pas du goût de Louis Aliot, secrétaire général du Front National et furtif conseiller municipal perpignanais en 2008-2009. Le candidat tête de liste aux élections régionales de 2010 dans le département des Pyrénées-Orientales a réagi ce jeudi, craignant une « pression du lobby catalano-nationaliste », par laquelle sera créée une « quasi ambassade » à Girona. Critique sur de présumés « modestes résultats » et le prix d’un tel outil, sur la base des bureaux barcelonais de 522 m2 acquis pour 1,5 millions d’euros, M. Aliot considère qu’il s’agit d’un « détricotage (…) de l’Etat-Nation France », car, selon lui, les « nationalistes catalans et les européistes communautaristes ont planifié, sous couvert de défense des identités régionales, le démantèlement de notre nation ». Le n°2 du FN relie ce sujet au « vrai-faux débat sur l’identité nationale » et accuse l’UMP, en référence à l’appartenance politique du maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, de contribuer à un « affaiblissement du sentiment national », avant de rappeler sa doctrine, « Catalan d’accord. Mais Français d’abord ! ».

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