La Clau
Bruno Delmas: « Perpignan St-Jacques est le contraire de la République »

L’association politique l’Olivier, engagée dans les élections départementales des 22 et 29 mars dans les Pyrénées-Orientales, table du poing sur la table. Après avoir souhaité « balayer les professionnels de la politique« en novembre 2014, et lancé l’opération « Stop Toca Manetes » en décembre, pour dénoncer l’opportunisme de certains élus à l’approche du passage aux urnes, elle aborde le thème du RSA. Le Revenu de Solidarité Active, successeur depuis 2009 du Revenu Minimal d’Insertion (RMI), était au centre d’un meeting organisé mardi 13 janvier à Baixas, dans l’Agglomération Perpignan Méditerranée.

Le président de l’Olivier, Bruno Delmas, a souligné à cette occasion que le RSA, première compétence sociale du Conseil général, est son premier poste de dépenses, soit 110 millions d’euros annuels sur un budgetde 626 millions d’euros. Elle concerne 26.000 personnes, un record national. Auteur d’un coup de gueule peu habituel en Pays Catalan, le candidat a fustigé l’affectation intéressée des allocations et sa conséquence, notamment une errance sociale dans le quartier Saint-Jacques de Perpignan. Le contexte de fond ajouté à l’actualité brûlante sur l’intégration faisait dire à cet entrepreneur « ce qui se passe à Saint-Jacques, c’est l’e contraire de République. Le communautarisme, c’est l’ennemi de la République ».

Intervention de Bruno Delmas, le 13 janvier 2015

Chaque année, 6 % de bénéficiaires du RSA en plus

Dans une synthèse, l’Olivier évoque « l’échec d’une équipe départementale en manque d’idées », sans citer la majorité socialiste et communiste du Conseil général des Pyrénées-Orientales menée par la sénatrice Hermeline Malherbe. Il estime à 6 % la progression annuelle d’allocataires du RSA depuis 1998, date d’accession au pouvoir départemental de Christian Bourquin, prédécesseur de Mme Malherbe. Le groupe politique souhaite inviter les allocataires à « retrouver le monde du travail et une vie sociale normale », par souci de « dignité ». Depuis 16 ans, seulement 530 personnes ont réellement bénéficié d’une insertion, soit 2 %. L’Olivier ambitionne 20% en trois ans.

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