La Clau
Artur Mas souhaite « nettoyer la Catalogne » de sa corruption

La multiplication des affaires de corruption en Catalogne, dont la plus récente concerne l’ancien maire de Lloret de Mar, Xavier Crespo, membre de la coalition Convergence et nion (CiU), justifie un vigoureux plan d’assainissement ébauché le 6 février 2012. La veille, un dirigeant présumé de la mafia russe en Catalogne, Andrei Petrov, avouait face à la justice avoir offert deux voyages dans son pays et une montre d’une valeur de 3000 euros à cet élu, actuel député du Parlement de Catalogne. Face à l’accumulation de situations délicates, concernant son propre parti et une série de mairies socialistes, le président du gouvernement catalan et de CiU, Artur Mas, a convoqué à Barcelone un sommet anti-corruption. Pour « faire le ménage en Catalogne », selon M. Mas, une synthèse présentée sous quinzaine indiquera la voie, mais au-delà d’un besoin d’éradiquer « tous types d’irrégularités et de fraudes, il faudra accepter de ne pas y parvenir à 100 % », car la corruption habite « toutes les sociétés humaines ».

Renforcement de la loi catalane sur la transparence

La méthode Mas devrait solliciter la Justice catalane dans la plupart des cas, au travers d’une adaptation de la « loi sur la transparence » du gouvernement catalan, dans une intention de probité face aux échéances souverainistes catalanes. Ce sommet s’est déroulé en présence de la président du Parlement de Catalogne, Núria De Gispert, du président du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne, Miguel Ángel Gimeno, du procureur général de Catalogne, Martín Rodríguez Sol, du juge des comptes, Jaume Amat, du médiateur public, Rafel Ribó, et du directeur du Bureau anti-fraude de Catalogne, Daniel de Alfonso.

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