La Clau
Amiel-Donat : « Je n’ai pas peur que Jean-Paul Alduy m’attaque en diffamation »

Après l’insolite, le burlesque : les déclarations fébriles de Jacqueline Amiel Donat autour de la « chaussette » de Perpignan, qui résume l’irrégularité électorale lors des municipales de mars, ont fait l’objet le 23 juin d’une constitution de partie civile de la part de Jean-Paul Alduy, le maire reconduit dans la confusion. Mercredi 30 juillet en début d’après-midi, la candidate de l’union de la gauche devait ainsi répondre à la justice, mais l’huissier en charge de la procédure, après avoir tenté en vain de la joindre par téléphone son cabinet d’avocats, quartier Clemenceau, s’est résolu à déposer copie de l’acte au bureau des objets perdus de Perpignan. Le litige porte sur des propos concernant « des comités d’accueil du clan Alduy qui étaient là pour faire peur aux électeurs ou pour leur indiquer clairement pour qui ils devaient voter », tenus le 17 mars vers minuit sur la radio France Bleu Roussillon, auxquels j’ajoute la sentence, quelques heures plus tard en conférence de presse : « Jean-Paul Alduy n’est pas maire de Perpignan, il n’est qu’un chef de clan. (…) Je n’ai pas peur d’utiliser le terme mafieux, quitte à ce que Jean-Paul Alduy m’attaque en diffamation ». Le 1er septembre, la prochaine audience, peut-être plus digne, déterminera si l’affaire mérite d’être jugée.

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