La Clau
Le patron de la SNCF, incognito à Perpignan, reste dans le flou

En visite jeudi sur le chantier de la gare TGV de Perpignan et au Boulou, le président de la SNCF Guillaume Pepy n’a effectué aucune annonce majeure hormis celle d’un TGV à vitesse lente, vers Barcelone en 2010. Confirmant sans surprise l’ouverture de la nouvelle gare de Perpignan en 2011 et de la vraie ligne Perpignan-Barcelone, tant attendue, en 2012, M. Pepy n’a suggéré aucune réaffectation de l’actuelle ligne Perpignan-Portbou, mise à l’écart dans trois ans par le TGV, et a seulement offert oralement des garanties globales concernant les professions liées aux chemins de fer, sans précisions concrètes sur le centre SNCF de Cerbère, régulièrement menacé, ni sur la ligne du Train Jaune des régions du Conflent et de la Cerdagne. Evasif, le patron des chemins de fer français s’est offert, par une température de zéro degrés, un passage quasi-incognito en Pays Catalan, sa présence n’ayant été relatés par aucun média d’envergure, pas plus au Nord qu’au Sud. Ce désintérêt de la part des centres de décision extérieurs envers le rôle de Perpignan dans le maillage européen constitue une information en soi, alors que seuls les flux générés par le TGV semblent à même d’éveiller un intérêt.

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