La Clau
3 mois après la chaussette municipale, Alduy sort les crocs

Passé le tumulte du deuxième tour des élections municipales de Perpignan, marqué par une montée en épingle médiatique de l’affaire de la « chaussette », lors de laquelle un président de bureau de vote dans le quartier du Vernet, Georges Garcia, favorable à la majorité sortante, avait été surpris en train de dissimuler des bulletins appartenant aux deux candidatures en lice, le maire UMP de Perpignan, Jean-Paul Alduy, néanmoins reconduit au soir du 17 mars, aura attendu l’ultime échéance légale pour riposter. En effet, en cette fin de semaine a été révélée l’assignation en justice, pour diffamation, de la candidate socialiste Jacqueline Amiel-Donat et de Christian Bourquin, également socialiste et Président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Lors d’une envolée verbale au mégaphone face à la foule rassemblée devant l’Hôtel de Ville, mise en ligne plus tard sur Internet, le président du Conseil Général avait conseillé à la municipalité de « se démettre », avant d’assimiler le dénommé « système Alduy » au totalitarisme. Le tribunal de Perpignan procèdera à l’audience de cette affaire le 30 juillet.

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