Une affaire aux caractéristiques rares émeut la ville de Salt, dans l’agglomération de Girona, après le constat, vendredi, par le propriétaire d’une exploitation agricole, du viol d’une jument lui appartenant. Après avoir aperçu que la porte de sa grange était cassée et que le cadenas de son étable était également rompu, M. Juan Quesada, établi à Les Deveses de Salt, a découvert l’animal, immobile, attaché par le cou et par les pattes arrières. Pire, en soulevant la queue de la jument, l’agriculteur a distingué du sperme humain. M. Quesada, qui a déjà été victime de vols sur son exploitation, s’était pourtant muni d’un dispositif pour en empêcher l’accès, sans jamais imaginer de tels faits, seulement explicables par l’action d’un ou plusieurs déséquilibrés zoophiles, comme peut l’attester la présence de plusieurs bouteilles de bière vides, qui indiqueraient un séjour prolongé de plus d’un individu. Dans l’étable, également occupée par un cheval castré et un poulain, les animaux ont démontré un état de nervosité inhabituel, tandis que plusieurs poulets ont été volés. La police catalane, les Mossos d’Esquadra, a été avertie de cette affaire sordide.
